Queue-de-Tulle

Le village où les jupes virevoltent comme des papillons.

Dans ce hameau niché au creux d’un vallon fleuri, les chemins sont tapissés de pétales, et l’air sent la vanille et la rêverie. Les enfants y courent pieds nus, les joues rosies par le vent, et les rires s’envolent comme des rubans.

Chaque matin, une brume légère descend des collines et dépose sur les buissons des fils d’or très fins… que les tisseuses de tulle — de très anciennes petites fées aujourd’hui invisibles — utilisent, dit-on, pour ourler les tutus les plus magiques.

Ici, le temps n’a pas d’importance. On danse sur les rondins moussus, on grimpe dans les arbres pour accrocher des guirlandes de pompons, et on s’invente des bals royaux dans la clairière interdite (celle qui brille légèrement à la tombée du jour, mais chut…).

On raconte qu’un jour, une enfant au tutu si léger qu’il flottait sans vent, aurait aperçu la Reine des Froufrous — une créature légendaire cousue de soie et de poussière d’étoiles, venue bénir les rêves les plus doux.

Queue-de-Tulle est un souffle d’insouciance, un éclat de rire qui rebondit sur les collines, un royaume à part entière… à hauteur de petite fille intérieure.